La FIRST® LEGO® League Junior (FLLJ) est « un programme de STIM (Sciences Technologies Ingénierie Mathématiques) destiné à des enfants âgés de 6 à 9 ans. Il consiste en l’organisation de rencontres permettant à des équipes d’enfants de confronter leur créativité par l’exploration d’un thème pour lequel, à partir de briques LEGO® et de petits robots, ils développent des compétences de base en génie, en programmation et en robotique.

Sur le 1er trimestre de l’année scolaire 2019-2020, les enfants fréquentant les accueils périscolaires élémentaires de la Ville et l’accueil de loisirs 6/15 ans auront donc la chance de pouvoir participer à leur première FLLJ, en partenariat avec les associations Educabot et Le Link.

Constitués en équipe sous la houlette d’équipes d’animation spécialement formées pour l’occasion, ils recevront dès la rentrée un kit pédagogique composé de :

• Un guide des réunions d’équipe (12 séances pédagogiques, avec une progression pas à pas du module de base) ;
• Le Journal de bord de l’ingénieur, qui permet à l’enfant de garder la trace de ses expériences et de ses progrès ;
• L’accès à un espace Online pour échanger sur les avancées du projet et accéder à des outils partagés ;
• Un robot Wedo 2.0
• Les briques Lego du module de base

 Ici, l’exemple du kit sur la thématique 2018 : Mission Lune

Le challenge constituera ensuite pour chaque équipe à construire un module de base motorisé et son environnement, par le biais d’une maquette faisant appel à leur créativité. Une petite idée de comment cela peut se concrétiser ? N’hésitez pas à aller jeter un œil au petit film réalisé par Educabot…

La thématique 2019 de la FLLJ sera  “Boomtown Build” que nous pourrions traduire par « Conçois et construis ta ville du futur ». Un parallèle évident avec l’actualité libournaise…

Chaque équipe, dès réception du kit, aura 3 mois pour réfléchir, réaliser et mettre en valeur son projet, avant une grande rencontre le samedi 14 décembre 2019, lors de la manifestation LINK LIFE.

Dans cette attente, les équipes d’animation ont d’ores et déjà commencé à plancher sérieusement sur les possibilités éducatives que leur offre ce projet !

Samedi 13 avril 2019, les enfants du Club Découverte Myriam Errera ont eu l’occasion d’animer, avec des médiathécaires, l’Escape Game « Le laboratoire des monstres-plantes » qu’ils ont réalisé tout au long de la deuxième période de ce Club. Ce ne sont ainsi pas moins de 36 joueurs et joueuses qui ont pu se mesurer au scénario inventé par le groupe…

Ce jeu, ce sont les enfants qui ont choisi de le créer, en réponse à la proposition qui leur est faite par cet atelier : celle d’inventer LEUR médiathèque, après avoir réfléchi ensemble à ce qui faisait la particularité de ce lieu et ce qu’ils souhaiteraient y trouver.

La création de ce jeu a été pour eux l’occasion de découvrir des ressources insoupçonnées de la médiathèque… Saviez-vous par exemple que l’on peut y trouver des livres documentaires pour réaliser des expériences scientifiques avec des objets du quotidien ? Ou d’autres encore proposant des jeux, énigmes et autres codes secrets.. ?

Ce qui est certain, c’est que maintenant, ces enfants le savent ! En s‘appuyant sur ces livres, ils ont en effet testé – entre autres – l’encre sympathique, la coloration du céleri par capilarité (mettez une branche de céleri dans un verre d’eau avec quelques gouttes de colorant alimentaire et faites-en vous aussi l’expérience !) ou encore la réalisation de slime comestible avec des bonbons, du sucre glace et de la Maïzena.

L’Escape Game, quant à lui, a remporté un vif succès, et les enfants étaient particulièrement fiers de voir ainsi mis en œuvre le fruit de leurs réflexions. Et quel plaisir de voir ses parents, frères, sœurs… se creuser les méninges pour échapper aux « monstres-plantes » sans se faire dévorer !

Une belle expérience de participation citoyenne qui démontre – s’il en était besoin – que c’est aussi dans la construction avec les usagers, les habitués et ceux qui le sont moins, que l’on participe à la vie d’un lieu culturel…

Et que la médiathèque Condorcet a encore beaucoup de secrets à dévoiler…

Profitez-en, l’abonnement est gratuit pour les enfants* !

*Abonnement gratuit pour les enfants libournais ou scolarisés à Libourne, sur présentation d’un justificatif de domicile et/ou d’un justificatif de scolarisation sur la commune.

Invités par la Ville, les élèves des écoles maternelles publiques de Libourne ont vécu l’expérience inoubliable de se rendre au théâtre le Liburnia, mardi 18 décembre 2018, pour assister à une représentation extraordinaire du « Carnaval des animaux », proposée par l’orchestre philharmonique d’Aquitaine sous la direction de Bruno RICAUD, directeur du Conservatoire municipal de Libourne.

L’attention des enfants a été acquise dès les premières notes de musique et les retours quant à la qualité de la prestation ont été unanimes, de la part des plus jeunes comme de leurs encadrants.

Cette adhésion au projet n’est sans doute pas étrangère au travail réalisé en amont par Camille DARRICAU, professeur au Conservatoire et spécialisé dans le lien avec les secteurs scolaire et périscolaire (il est titulaire d’un DUMI : *clic*).

Partant du postulat que le « Carnaval des animaux » -composé en 1886 par un autre Camille, SAINT-SAËNS celui-ci-, une suite de mouvements de courte durée s’inspirant chacun d’un animal, est une œuvre particulièrement  adaptée au public maternel, Camille est en effet allé, avec l’accord de l’Inspection de la Circonscription, à la rencontre des directeurs ou des enseignants des écoles maternelles dans le mois qui a précédé la représentation.

Il a ainsi pu leur présenter  un contenu pédagogique “clés en main” préparé par ses soins, composé d’un livret, de vidéos, de cartes, de partitions et d’un CD audio… autant d’outils qui ont permis aux enfants d’être sensibilisés à l’œuvre avant même de pénétrer dans l’enceinte feutrée du Liburnia.

Et il était aussi présent le jour J, sur scène, pour accompagner les musiciens en faisant jaillir d’une vieille malle les différents animaux. Les enfants ont pu s’émerveiller à l’écoute de la marche du lion, des poules et des coqs, des hémiones (mi-chevaux/mi-ânes), des tortues, de l’éléphant, des kangourous, des poissons, du cygne …  qui ont ainsi pris vie sous les accords de cet orchestre composés de pianos, de violons et violoncelles, d’une contrebasse, d’une flûte, d’une clarinette et d’un xylophone.

Et si les enfants en Grande Section de maternelle seront partis vers de nouvelles aventures l’année prochaine, il y a fort à parier que les autres attendront avec impatience l’année prochaine, si l’expérience devait être renouvelée.

Vous souvenez-vous de la chasse au trésor dans le noir, créée durant le Club Découverte de l’Epinette par les enfants de l’atelier « Invente TA médiathèque ! » ? [*clic*]

[Affiche réalisée par les enfants]

 La Nuit de la Lecture de la médiathèque, le 19 janvier 2019, a offert un cadre privilégié à la mise en œuvre de cette animation, proposée à une trentaine d’enfants et d’adultes – qui ont d’ailleurs suscité beaucoup de jalousie tant le jeu a été plébiscité !

La BDthèque – transformée pour l’occasion en Île des 4 mondes – avait été décorée par les médiathécaires pour une véritable expérience immersive, à la lueur de lampes frontales… Rassure-vous, tous les groupes ont réussi à retrouver les boules de cristal voléesà Merlin, dans une ambiance fantastique inspirée par la série de BD Les Légendaires et le manga Fairy Tail.

Mais, si les enfants de l’Epinette sont désormais partis vers de nouvelles aventures, ce sont maintenant ceux du Club Découverte de l’école Myriam Errera qui – à leur tour – sont en train d’inventer LEUR médiathèque ! Après réflexion, argumentation et un vote final, Amandine, Elisa, Liliana, Louise, Lucien, Martin, Naella et Solène ont choisi de créer un Escape Game autour de « plantes envahisseuses » (sic), rendues incontrôlables par un savant qui a commis une erreur dans ses formules…

Maintenant que le scénario a été élaboré, c’est l’occasion pour les enfants de piocher dans les documentaires de la médiathèque des idées d’énigmes autour des sciences et de la nature. Joueurs et joueuses devront en effet affuter leurs méninges, pour ne pas se faire dévorer par ces plantes devenues folles…

A suivre…

… si vous l’osez 

Les jeux-vidéo, pour le grand public, existent maintenant depuis près d’un ½ siècle. Et ils ont une Histoire, qui se raconte depuis peu à l’école élémentaire du sud, sur le temps périscolaire…

Mais tout a commencé par des planches de palettes, déclouées, découpées, poncées et assemblées sans trop savoir pourquoi, à partir de plans mystérieux travaillés par le référent-école…

Le temps de la construction, les enfants ont imaginé bien des fonctions à la drôle de boite qui prenait forme sous leurs yeux et par leurs mains : distributeur de barbe-à-papa, cabine pour se changer, voiture à pédales… Certains ont même parlé d’un avion ou d’une soucoupe volante !

Un papa curieux a cru reconnaitre un souvenir de jeunesse et s’est proposé pour fournir un écran d’ordinateur encore fonctionnel, en partance pour le recyclage… A partir de là, plus de doute possible, les enfants venaient de comprendre qu’ils étaient bien lancés dans la construction d’une borne d’arcade, à partir de matériaux de récupération, pour agrémenter le panel des ressources ludiques de l’accueil périscolaire !

Les cerveaux se sont alors agités et l’imprimante 3D est venue fournir joysticks, boutons et monnayeur à billes, non sans donner du « fil » à retordre aux apprentis électrotechniciens, vu le nombre de fils à raccorder, les schémas à décortiquer, les branchements à opérer sur un nano-ordinateur « Raspberry » acheté pour l’occasion…

Quelques coups de pinceaux plus tard –il aura fallu quand même deux mois de travail pour en arriver à ce résultat…- et la borne d’arcade était prête pour accueillir ses  premiers tournois parents/ enfants de « Pong » ou de « Pixels ». Ça tombe bien, c’est devenu son nom !

Dans les mois qui viennent, les enfants pourront ainsi redécouvrir de vieux logiciels de jeux, qui ne sont plus supportés ou exploités depuis plusieurs décennies, à une époque bien éloignée de l’hyper-réalisme 3D d’aujourd’hui, où chaque image s’affichant sur l’écran pour répondre aux ordres d’une manette relevait d’un miracle technologique…